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LISEZ CE BEL ARTICLE PARU CE DIMANCHE 16 JUILLET 2023 SUR LE ROMAN COMME UN CIMETIÈRE DEBOUT EN MOI.

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Etienne De Saint-Exil est bel et bien parti pour conquérir le monde!Son nom le prédestinait à laisser son pays ! Étienne n’aurait point besoin de se justifier s’il avait décidé de partir. Le destin a voulu qu’il hérite de ce nom qui proclame haut et fort l’appréciation de plus d’un de l’exil. Ils le vénèrent comme un saint! Contrairement à toute attente, Étienne a préféré mettre des mots sur les maux du quotidien des citoyens haïtiens ordinaires, de fort belle manière d’ailleurs! Les férus de lecture, un peu partout dans le monde, s’arrachent déjà la version française de son premier roman : « Comme un cimetière debout en moi » — mais sa quatrième œuvre — paru aux Editions Milot de Paris. /Par Stevens Jean François/ Publié il y a 1 heure • 6 min de lecture/Couverture de l’ouvrage

Etienne De Saint-Exil est bel et bien parti pour conquérir le monde!La région métropolitaine de Port-au-Prince, la Capitale d’Haïti, est un cimetière à ciel ouvert où, selon plus d’un, l’espérance de vie est de 24 heures. On ne peut se permettre de faire de projet au-delà d’une journée. Dans les rues, on circule avec sa bière sous les bras, dans cette zone réputée depuis des lustres comme une terre glissante où on doit prêter attention avant de poser le pied. De jour comme de nuit, les criminels tuent, enlèvent contre rançon, violent et commettent toutes sortes d’exactions. La population est laissée pour compte et à leur merci. Les autorités et les forces de l’ordre sont, apparemment, impuissantes.Alors que certains cherchent à tout prix à aller préserver leur vie (qui d’ailleurs n’a pas de prix) sous d’autres cieux, Étienne De Saint-Exil quant à lui a choisi d’exposer le triste tableau de notre réalité à la face du monde. Un vrai coup de maître! Dans un style dont lui seul semble détenir le secret, l’auteur de « Je m’accuse » paru en 2012 et salué par la sommité Frankétienne pour la profondeur et le style de l’écriture, a plié à ses caprices, le continuum spatiotemporel. Dès la première page, il fait voyager le lecteur dans l’univers de cet agent des forces de l’ordre qui, en plus de la dégradation du climat sécuritaire dans son pays, doit faire face à une nouvelle menace : le nouveau coronavirus ! Tiraillé de toutes parts par ses inquiétudes, ses frustrations, ses tracas et ses vieux démons, ce policier dont on ne connaitra jamais le nom (Oups! Alerte spoiler!) rentre chez lui et trouve sa maison vide. Ce père de 5 enfants pas toujours présent, ce mari qui ne fait pas toujours le bonheur de sa femme et qui peine à combler ses attentes se retrouve dans son « chez-moi » vide. Sa femme et ses enfants l’ont-ils abandonné ? Quelque chose de pire leur est-il arrivé dans cette capitale amoureuse de crime? Pas un mot, pas un texte message, pas un appel manqué!Tout seul, sans les siens qu’il enchérit, ce policier aussi désabusé que fatigué, se retrouve en pleine tempête de sable en rentrant dans ce qu’il considérait comme son oasis ! Encore un mirage? Le mauvais sort s’acharne-t-il contre lui ? Désemparé, abasourdi, ce père de famille, apparemment délaissé par ceux qu’il aimait et chérissait (à sa manière), décide de se mettre en quarantaine dans « sa » maison qui lui semble du coup si grande, si silencieuse. Assez vite, il est rejoint par ces rêves qu’il n’a pu réaliser. Son passé le rattrape, ses vieux démons aussi. Il se confie…« Je ne sens plus cette prétendue vie. Telle une petite barque allant à va-l’eau, je tangue sur ces vagues déferlantes de dégouts, de déboires, d’autocensure, où des particules de moi s’éparpillent et jonchent mon parcours. Tout s’effrite : mon orgueil, mon estime, mon courage. Une carcasse engourdie, veule, encombrée de chagrin s’est substituée à moi. Je me cherche, je me lorgne, sans me trouver, je m’absente de moi. Je suis devenu ce spectre nonchalant, désœuvré. Un rien qui déambule, et qui se blâme, et qui s’accuse.Dans le tiraillement de l’angoisse, mes paupières lentement se ferment. C’est lourdement trop fatigant quand ton esprit supporte autant de poids en l’espace d’une même vie. Et je voyage jusqu’à la rencontre de la Mort, elle me parle de nos bêtises, nos choix, nos manques, nos démons trop entretenus. La Mort est si loyale, affectueuse, qu’elle me séduit à tomber dans ses bras avant qu’elle me lève le rideau : va donc parler à ma sœur, me dit-elle. La Vie est là, prétentieuse, elle se maquille devant un immense miroir dans cette vaste antichambre pourtant trop étroite pour toute cette ribambelle de luxes qui la comble. La Vie ne daigne même pas se retourner pour me répondre, elle continue ses fantaisies. Je comprends alors que la Mort est plus généreuse, moins pédante, et que la vie est trop prétentieuse pour oser venir se salir et défaire ses soins de beauté dans ce vaste marécage qu’est devenu mon pays. »(Extrait de Comme un cimetière debout en moi)

Les Éditions Milot-Paris, dans leur email confirmant l’acceptation de l’œuvre par le comité de lecture composé d’experts, n’ont pas manqué d’avouer la potentialité de l’auteur aussi bien que de l’œuvre. On pouvait y lire: « Cher auteur, notre comité de lecture a lu votre manuscrit et vous apporte sa réponse : vous avez une très belle plume, et votre texte retient toute notre attention. Il peut séduire beaucoup de nos lecteurs et des jurés de prix littéraires. De ce fait, nous reconnaissons votre travail et sommes en mesure de vous proposer sa publication… » .Son style est inscrit dans une démarche d’exploration de l’étonnant et du dérangeant. Par tout cela, son audace, et autre, Étienne débute d’affirmer sa velléité de se hisser parmi les meilleurs romanciers haïtiens, par ces deux-cent-trente-cinq pages, pouvant être considérées parmi les meilleurs romans haïtiens de cette année, et le meilleur d’un nordiste ( originaire du Nord d’Haïti ) ces cinq à dix dernières années, ou peut-être bien plus.Ce roman qui a de grandes chances de devenir un best-seller, plonge le lecteur qui se délecte de chaque mot, de chaque phrase, dans la réalité de cet agent de la PNH qui lui semble assez familier, qui lui ressemble et avec qui il ne fait qu’un au final.

Celui qui manquera l’occasion de s’en procurer un exemplaire aura raté l’occasion de lire une formidable œuvre.Comme un cimetière debout en moi, déjà disponible en librairies en Europe, et sur les sites suivants : www.amazon.com www.amazon.fr www.fr.fnac.ch www.fnac.com www.bertrand.pt www.thriftbooks.com www.barnesandnoble.com . Il est aussi disponible sur le site de l’auteur : https://etiennedesaintexil.com/

Ce roman, véritable coup de cœur de la rédaction, vaut le détour!

Stevens JEAN FRANÇOIS / www.lecourrierdelanation.com

Etienne De Saint-Exil

ÉTIENNE DE SAINT-EXIL: Poète, écrivain, peintre, communicateur et conférencier, de nationalité haïtienne, est né au Cap-Haïtien (Haïti) un 31 janvier des années 80. De très jeune âge, sa passion pour la peinture, la chanson et la poésie présageait déjà qu'un artiste bouillonnait en lui. En classes de Primaire à l'École Nationale Mixte de La Fossette, c'était un passionné de dessin, talentueux, que les autres camarades admiraient et encourageaient. Ce n'est qu'à treize ans, alors en 7è Année Fondamentale au Collège Martin Luther King , qu'il s'était lancé dans cette grande aventure qu'est l'écriture. Son style, sa façon d'être, font de lui un artiste libre, libertin dans ses oeuvres, toujours en exploration de l'étonnant, du dérangeant. Un homme qui ose sans sourciller. Partout où il est lu, Haïti, France entre autres, son oeuvre suscite débats, émerveillements, et controverses. Un auteur étonnant qui dérange, et berce l'illusion pour devenir réalité absolue. IMPLICATIONS: Au début des années 2000, ÉTIENNE s'était impliqué dans diverses initiatives sociales et culturelles, un peu partout à travers le Département du Nord d'Haïti, notamment à Plaine-du-Nord, Grande-Rivière-du-Nord, Limonade, et Cap-Haïtien. Il animait des émission culturelles, littéraires et autres, sur les ondes de différentes stations de radios, dont Entre Les Pages sur la RVC, et une émission d'histoire à Passion FM (Co-animateur avec Fleming LAGUERRE). Il fonde des clubs culturels, des clubs littéraires ou de lecture, un peu partout où il passe. On peut citer entre autres, Cellule 109 à Plaine-du-Nord, Atelier Souffle et Lumière à Jacmel, Atelier Cin'As à Grande-Rivière-du-Nord, CLEJ à Pétion-Ville. Son humanisme, malgré son caractère, a toujours prévalu. Ainsi, en classe de 9è Année Fondamentale, il a pris sa première initiative communautaire/humanitaire en collaboration avec quelques amis d'enfance plus âgés, d'alors, de scolariser quelques enfants démunis du quartier, avec son argent de poche et la bienveillante contribution des autres. En 2009, Dr Clausel MIDY, Pierre Réginald RICHÉ, Vladimir TONY, Fleming LAGUERRE, Jacques JEAN-BAPTISTE, quelques autres écrivains et lui, fondèrent la Communauté des Écrivains du Nord d'Haïti (COENHA). Cette structure d'écrivains a permis la promotion du livre et de la lecture à travers la Caravane de lecture qu'elle organisait hebdomadairement dans les différentes communes du Nord, dans les locaux des CLAC et autres espaces. Et ces séances de conférences, lectures de textes, et déclamations, étaient rediffusées par deux chaines de Télévision de la ville du Cap. En ce temps-là, les différentes activités culturelles, littéraires et artistiques organisées par ce même clan à l'Alliance Française de Cap-Haïtien, étaient des atouts sûrs pour rehausser la fierté nordiste. Ses différentes conférences et séances de formation données un peu partout, sont toujours appréciées par les auditoires. Un fin communicateur né, qui sait diffuser son savoir en toute simplicité. Il a collaboré à la Rédaction et correction de plusieurs revues nationales et internationales, dont la revue Étincelles de Vie du groupe des Volontaires de Dieu (Catholique) au Canada, laquelle se publie à travers le Monde. Et actuellement, il collabore à des médias en ligne, dont Le Courrier de la Nation, Analyse Média, Kalfou Verite.

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