Ce début qu’on n’oublie jamais !
La vie en soi est une aventure, une très grande aventure. Et elle en comporte une nuée de toutes petites jalonnant sa durée. Du nombre de ces petites aventures se compte celle de l’écriture (pour ma part). Et c’est ici, que tout a commencé un jour, un janvier; c’était en 2005.
Nous voici, Reynand Chauvel Garçon et moi, revenus en ces lieux témoins de notre début dans le domaine littéraire. En effet, mon premier recueil sorti il y a 18 ans, UN CHANT DEUX CŒURS, était une collaboration avec cet ami, ce frère qu’est Reynand Chauvel Garçon. Je suis un homme respectueux de l’histoire, et des mémoires. Je ne nie jamais mes traces, mes origines, mes parcours.
C’est ici que tout a commencé, en terme de publication, de conquête du lectorat. Sous les presses de l’imprimerie des Éditions Don Bosco chez les Frères Salésiens du Cap-Haïtien, le premier né avait vu le jour. Chose que nous n’oublierons jamais!
Dix-huit ans plus tard, les Éditions Don Bosco n’existent plus, mais nous avons décidé de poser dans les escaliers qui menaient à ses locaux. Off-micro, un membre de la direction nous a confié que les employés d’alors n’avaient pas assez de formation pour les matériels qu’utilisait l’institution, et par dessus tout, les directeurs qui se sont succédé n’ont jamais eu grand intérêt pour ce domaine de l’imprimerie ou de l’édition. C’est bien triste que des responsables d’une congrégation religieuse investie dans l’instruction n’éprouve quelconque intérêt à ce domaine relevant aussi de l’instruction. Les livres enseignent!
C’est du passé, mais nous voulions tous deux immortaliser ce noble souvenir d’un début qu’on a toujours enchéri au tréfonds de nous. Et aujourd’hui, si mon quatrième ouvrage COMME UN CIMETIÈRE DEBOUT EN MOI est publié aux Éditions Milot de Paris, et candidat au Prix des 5 Continents, c’est grâce à ce début avec un ami, un frère!